L’étude de faisabilité pour la chaufferie et le réseau de chaleur de l’USPB (Arc 1600), confiée au groupement Eneos/Planair, a été finalisée et restituée à l’été 2015. Cette étude a permis de « cerner les enjeux, les objectifs, les coûts, les délais ou encore la technicité » énumère Jean Paul Perron, chargé d’affaires chez Eneos et pilote du projet. Le projet de nouvelle chaufferie sera soumis prochainement aux votes des assemblées générales des copropriétés afin d’engager les phases plus opérationnelles d’études puis de travaux et de renouvellement du contrat d’exploitation.
Nous avons dégagé deux scénarios parmi les 6 proposés
L’USPB, propriétaire de l’installation du réseau de chaleur, s’est vu présentée à l’été 2015 les conclusions de l’étude remportée par Eneos et Planair sur appel d’offres, pour effectuer une étude de faisabilité dans le cadre de l’échéance du contrat d’exploitation du réseau de chaleur, ainsi que la rénovation des installations de production thermique. Il a été demandé d’étudier de nombreux scénarios pour rendre plus performante, ou remplacer la chaufferie centrale existante au fuel, « qui alimente un réseau de chaleur desservant de nombreux immeubles ».
La solution retenue est de construire une nouvelle chaufferie qui sera délocalisée. « Nous avons dégagé deux scénarios parmi les 6 proposés », rappelle Jean Paul. Un scénario de chaufferie mixte bois et fuel et un second de bois et gaz. « Nous avons étudié l’incidence en terme de coûts de construction d’une nouvelle chaufferie de taille différente, ainsi que les contraintes d’approvisionnement, de coût d’exploitation ou encore de coût de fonctionnement. » décrit Jean Paul.
Le bois est une énergie plus propre mais elle nécessite « beaucoup de stockage et beaucoup de réapprovisionnement ». Ce qui est une contrainte en haute altitude pour la desserte en période hivernale. En parallèle les énergies fossiles, fuel ou gaz, amènent « plus de flexibilité ».
[les membres de l’USPB] ont pu comprendre les incidences et ainsi se projeter
Les compétences d’architecture et d’ingénierie réunies ont permis, par exemple, d’ajouter aux techniques d’ingénierie fluide classique des « schémas d’implantations volumétrique dans le site ». Grâce à cette valeur ajoutée « [les membres de l’USPB] ont pu comprendre les incidences et mieux se représenter le projet dans l’espace ». « Ils ont également compris que ce chantier était important pour valoriser l’attractivité touristique d’une station soucieuse de son impact environnemental» explique Jean Paul.
« Il faut savoir se grouper pour apporter la plus haute valeur ajoutée »
Pour cette étude sur le changement de chaufferie, qui « durera au minimum 2 ans » Eneos est associé à l’antenne française du bureau d’étude Suisse Planair. Jean Paul assure « [qu’il] faut savoir nouer des partenariats [et qu’il] est souvent pertinent de s’associer pour apporter une réponse optimisée». Eneos apporte ses compétences notamment sur la conception du bâtiment et l’interface bâtiments-systèmes.
Chiffres clés
Puissance chaufferie 8MW
Investissement de 5 millions d’€
6000 lits chauffés