Comment se sentir mieux dans son logement et réduire considérablement ses factures énergétiques ?
Travaux de rénovation énergétique, pourquoi faire ?
La CERA (Cellule Économique Rhône Alpes) s’est penchée sur les motivations des propriétaires rhônalpins quant à la réalisation de travaux intégrant une dimension énergétique.
On retrouve aux trois premières places et dans l’ordre :
Améliorer le confort dans le logement, se sentir mieux
Réduire le montant de la facture énergétique
Remplacer un appareil ou une installation vétuste
Améliorer le confort dans le logement, se sentir mieux
Lors de la 2e Healthy Building Day qui s’est déroulée à Bruxelles, le 20 avril 2016, les divers intervenants n’ont cessé de rappeler que « nous passons 90% de notre temps à l’intérieur des bâtiments ». Ce chiffre démontre tout l’impact qu’ont ces bâtiments sur notre vie et notamment sur notre santé.
Le sommeil, qui n’est pas optimal pour 65% des français, est une donnée vitale pour nos organismes. Il est souvent touché par les nuisances sonores trop peu prises en compte lors de la construction.
La température intérieure va avoir une incidence sur nos ressentis physiques et sur le risque de maladies. Le manque de lumière naturelle peut-être une cause de carences pour notre corps, et les systèmes d’aérations de mauvaises qualités sont sources d’inconfort et susceptibles de provoquer des problèmes de santé.
Réduire le montant de la facture énergétique
D’après l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie) il y a aujourd’hui 12,2 millions de personnes et 20% des ménages qui ont du mal à chauffer leur logement. Un chiffre en hausse de 50% depuis 2008 ! La facture énergétique est un véritable casse-tête pour des habitants qui n’hésitent plus à couper leur chauffage, quitte à vivre dans le froid.
Et pourtant cela pourrait être évité par une meilleure isolation ou une meilleure gestion du chauffage. L’isolation est d’ailleurs une problématique prioritaire aux yeux du gouvernement, dont l’objectif est de rénover 500.000 logements par an entre 2017 et 2020.
Avant même de penser financement de grands travaux, des missions peuvent être réalisées en amont. Qu’elles soient pédagogiques, comme l’utilisation d’une caméra thermique qui montre les déperditions thermiques du bâtiment, ou techniques et à fort retour sur investissement, comme le suivi des consommations ou la renégociation des contrats d’exploitation.
Des aides peuvent être mobilisées en fonction des travaux engagés, on peut citer par exemple l’aide de l’Anah ou les certificats d’économies d’énergies.
Remplacer un appareil ou une installation vétuste
D’après l’étude du CERA, 54% du parc rhônalpins a été construit avant 1975. Si on met en parallèle le fait que la première réglementation thermique en France date de 1974 on comprend que ce parc se trouve en mauvaise situation.
Ce retard semble s’être creusé d’avantage avec les dernières réglementations thermiques de 2005, 2012 et 2020 auxquelles s’ajoutent désormais les bâtiments à énergie positive qui fleurissent de plus en plus. L’obsolescence de nos bâtiments est donc déjà présente d’un point de vue technique mais aussi réglementaire. Il est nécessaire d’envisager leur mise à jour en prenant en compte les dimensions individuelles comme collectives, sous peine de multiplier et subir de coûteux travaux.
Le prisme économique est à prendre en compte dans le choix de nos futures installations. Pour le chauffage, par exemple, il faut privilégier des matériaux qui ne souffrent pas, ou peu, de la hausse du prix des combustibles. L’aspect écologique de ce dernier est aussi important afin de devancer de possibles normes et obligations qui rendraient certains combustibles peu viables économiquement, voir interdits en France.
L'équipe ENEOS